Comment s’inscrire à l’Annuaire des Consultations Souffrance et Travail?
Avant de nous envoyer votre inscription à l’annuaire des Consultations Souffrance et Travail, merci de lire ce FAQ qui détaille les critères, le processus et les frais d’inscription.
Attention! Si vous êtes déja inscrits mais n’arrivez pas à vous connecter, ne procédez pas à une nouvelle inscription. Envoyez-nous un email pour obtenir de l’aide.
Qu’est ce que l’annuaire des Consultations Souffrance et Travail?
L’annuaire Souffrance et Travail recense toutes nos consultations spécialisées dans la Souffrance au Travail en France, dans les DOM-TOM et en Europe.
Qui peut s’inscrire dans l’annuaire?
Quelles sont les catégories de professionnels recensés dans l’annuaire?
- les psychologues du travail
- les psychologues cliniciens
- les psychiatres
- les médecins du travail
- les neuropsychologues
- les avocats spécialisés en droit du travail privé, en droit de la sécurité sociale, en droit public
- les inspecteurs du travail
- les médiateurs du travail
- les assistantes sociales du travail
Quels sont les critères d’inscription à l’Annuaire des Consultations Souffrance et Travail?
Attention! Pour les catégories de soignants, seuls seront acceptés dans l’annuaire les titulaires:
- de l’ancien CS30 (CNAM)
- ou de l’actuel certificat de Spécialisation en Psychopathologie du Travail (IPDT)
- ou du certificat de spécialisation Psychopathologie corps et travail, Sémiologie et étiologie (précédé du PST 120 ou PSY 206)
- et du module MAJ (médico-juridico-administratif) de l’Institut de Psychodynamique du Travail (IPDT)
Le module MAJ est disponible à visionner sur un site privé, merci de nous contacter pour en savoir plus.
Merci de lire très attentivement la Charte du Réseau (plus bas) avant de procéder.
Comment s’inscrire dans l’annuaire des Consultations Souffrance et Travail?
L’inscription a l’annuaire des Consultations Souffrance et Travail se passe en deux temps:
- l’adhésion au Réseau des Consultations Souffrance et Travail
- l’inscription de votre ou vos consultations par le biais d’un second formulaire.
1. L’adhésion au réseau des Consultations Souffrance et Travail
Avant d’inscrire vos consultations dans l’Annuaire, vous devez devenir membre du Réseau des Consultations Souffrance et Travail par le biais du formulaire d’adhésion, où vous déterminez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe, et entrez vos coordonnées administratives.
Cette adhésion coûte 165€, avec ensuite une cotisation annuelle de 165€ due en Janvier, au moment de l’appel à cotisations. Ces frais permettent à l’association DCTH de maintenir le site Souffrance et Travail. Vous recevrez une facture par email.
Une fois que vous serez membre, vous aurez accès à votre profil où vous pourrez modifier vos coordonnées administratives, télécharger les logos du réseau Souffrance et Travail, et accéder à vos fiches annuaires lorsque vous désirez les modifier, les retirer, ou en rajouter de nouvelles.
2. L’inscription à l’annuaire des Consultations Souffrance et Travail
Une fois que vous êtes membre du Réseau, vous pouvez inscrire vos consultations Souffrance et Travail par le biais du formulaire d’inscription à l’annuaire. Vous ou votre institution pouvez inscrire autant de consultations que vous désirez – avec des membres consultants, des addresses et spécialisations différents. Chaque inscription coûte 200€ (paiement unique, pas annuel!). Ces frais permettent de payer les webmasters qui ont construit et maintiennent le site bénévolement.
Chaque inscription est soumise à la modération par les membres directeurs du Réseau avant publication. Cette inscription peut donc prendre une quinzaine de jours.
La charte du Réseau Souffrance et Travail
Mise à jour Mai 2025
L’adhésion et le maintien dans le Réseau Européen des Consultations Souffrance et Travail impliquent le respect des fondamentaux suivants:
- La connaissance des concepts de psychodynamique du travail et de psychopathologie du travail, par l’obtention de la formation délivrée par l’Institut de Psychodynamique du Travail (IPDT) ou par le CNAM (CS115) auquel se rajoute le module de mise à jour (MAJ) des connaissances médico-juridico-administratives, qui devient obligatoire.
- Une prise en charge clinique centrée sur la clinique du travail, de l’activité, des modèles d’organisation du travail. Ceci n’exclut pas d’autres formations ou spécialisations professionnelles s’inscrivant dans le domaine de la clinique. Le recours à la consultation en visioconférence doit demeurer exceptionnel.
- La connaissance des tableaux cliniques spécifiques à la psychopathologie du travail.
- La connaissance de la discrimination de système que constituent la division sexuelle du travail, les agissements sexistes, et le harcèlement sexuel.
- La pratique de l’entretien spécifique avec le salarié en souffrance au travail qui vise notamment à la reconstitution d’une double chronologie:
- Chronologie de la dégradation des conditions de travail
- Chronologie de la dégradation de la santé
Les membres de DCTH et la supervision sont en appui de vos rédactions d’écrits.
- La connaissance du droit du travail, du droit public, et des protocoles médico-juridico-administratifs apportée par le nouveau MODULE MAJ qui devient obligatoire pour intégrer ou/et rester dans le réseau. La constante modification du cadre légal de prise en charge du travailleur en souffrance impose cette mise à jour, même pour les cliniciens détenteurs de diplôme de droit ou pour les médecins qui suivent les mises à jour de la CPAM.
- Une capacité de coordination pluridisciplinaire du dossier du patient et de communication entre les différents acteurs du parcours de soin : médecin traitant, psychiatre, médecin du travail, et autres spécialistes.
- Si le clinicien a des pratiques très diversifiées sur le plan clinique, il lui est demandé de n’utiliser les logos du réseau que sur son activité en lien avec la souffrance au travail et sur son site personnel de réaliser une partition nette entre ses différentes activités.
- La pratique de tarifs raisonnables, prenant en compte l’absence de remboursement de la sécurité sociale, voire des mutuelles, afin de pouvoir prendre en charge des salariés en grande difficulté financière. Ceci s’entend hors du dispositif VERAN en raison de son inadéquation avec les fondamentaux des entretiens réalisés par les praticiens du réseau.
- L’interdiction de la sous-traitance à des praticiens n’appartenant pas au réseau des consultations, quel que soit le niveau de leur formation initiale et continue.